
Le Végétalisme

De nombreuses études nous ont prouvé qu’une alimentation végétalienne pouvait parfaitement satisfaire tous nos besoins en essentiels et pouvait même avoir des actions bénéfiques pour la santé. Voici une liste non des avantages du végétalisme.
• Les végétariens et végétaliens ont moins de cholestérol LDL dans le sang.
En effet, une alimentation végétalienne constituée de fruits, de légumes et d’huiles végétales conduirait à abaisser ce taux de .
Le cholestérol est en fait, un qui a plusieurs rôles dans notre organisme; il permet la formation des membranes cellulaires et est indispensable à la synthèse de la vitamine D. (mais, il a aussi d’autres fonctions). Une fois dans l’organisme, ce cholestérol étant insoluble, a besoin d’être transporté par 2 types de protéines. Celle qui nous intéresse est la à haute densité : la LDL. En effet, cette protéine contrairement à la HDL ne transporte pas le cholestérol vers le foie où il est dégradé mais vers les cellules.
Ainsi le cholestérol reste dans les , s’oxyde et forme des plaques qui peuvent boucher ces dernières. Ce cholestérol est donc du "mauvais cholestérol".
Les bienfaits du végétalisme
Source : soluchom.com

Le végétalisme grâce à ses actions bénéfiques sur le mauvais cholestérol, réduirait le risque de maladies cardiovasculaires. Plusieurs études ont démontré les actions bienfaisantes des fruits et légumes. Nous pouvons d’abord citer un rapport issu d’une consultation de professionnels de l’OMS et de la FAO indiquant que les fruits et légumes seraient liés à une réduction du risque de diabète, d’obésité et donc à une réduction du risque de maladies cardio-vasculaires. De même, en 2013 l’université d’Oxford à partir d’analyses sanguines, a permis de conclure que les végétaliens ont 32 % de probabilité en moins de contracter une .
• La viande et les produits laitiers sont souvent associés à un risque de cancer.
Or, les végétaux contenant un grand nombre d’antioxydants et d’oméga 3, ont une action bénéfique contre le risque de cancer.
En effet, comme nous l’avons évoqué déjà dans « », lors d’un processus d’oxydation, des radicaux libres se créent. Or, ces radicaux libres peuvent favoriser le risque de cancer et le vieillissement cellulaire, c’est ainsi qu’interviennent les antioxydants. Ce sont des nutriments qui permettent d’empêcher ou de ralentir le processus d’oxydation en neutralisant les radicaux libres.
Ces derniers sont des espèces chimiques auxquelles il manque des sur la couche externe, ces radicaux sont très instables et cherchent alors à capter des électrons chez d’autres espèces chimiques comme les lipides des membranes des cellules. Afin de contrer le développement du processus d’oxydation des antioxydants, ceux-ci se lient aux radicaux libres pour empêcher ces derniers de s’attaquer à d’autres espèces chimiques.
• L’un des autres avantages des végétaux est aussi leur source en fer.
En effet, le contenu par ces derniers est du fer non héminique. Ainsi, il est plus sensible aux facilitateurs de l’absorption en fer et permet ainsi une optimisation maximale de ce micronutriment. De plus, certains procédés de fermentation utilisés pour le miso et le tempeh pourraient optimiser la biodisponibilité du fer. D’autres préparations d’aliments comme la germination des légumineuses, céréales ou graines ainsi que la vitamine C et autres acides organiques contenus par les fruits et légumes, permettent aussi une diminution de certains inhibiteurs de l’absorption de fer comme les .
• Nous pouvons également nous intéresser aux effets protecteurs des fibres, que l’on trouve dans les légumes et les fruits.
Les fibres regroupent toutes les substances issues des végétaux que la digestion ne peut dégrader. Ces substances n’apportent pas de calories et mais ont plusieurs rôles importants.
Tout d’abord, elles permettent un meilleur transit intestinal par l’augmentation du volume et l’hydratation des selles ce qui conduit ensuite à une action protectrice contre le cancer du colon.
De plus, ces fibres permettent de limiter l’assimilation des glucides et des lipides, ce qui permet donc la réduction du mauvais cholestérol et de préveni ainsi le diabète.
• Le végétalisme est souvent associé à une perte de poids.
En effet, le gras que nous trouvons dans la viande et le fromage par exemple, contiennent 9 calories par grammes, tandis que les aliments consommés par les végétaliens comme les pâtes, le riz contiennent des contenant seulement 4 calories par gramme et ne contiennent pas de graisses saturées. Une étude qui fut notamment menée par George Washington a d’ailleurs montré que les végétaliens/végans reçoivent 75% de leurs calories des carbohydrates.
En effet, les végétaliens ont une alimentation basée sur 4 groupes d’aliments : les fruits, les légumes, les légumineuses et les graines. Ces aliments étant riches en carbohydrates font que les végans doivent consommer une plus grosse part pour atteindre la même quantité de calories que chez les omnivores. Ils auront malgré tout plus de chance de perdre du poids puisqu’ils auront moins de chance de consommer du gras. Les végétaliens cuisinant eux-mêmes mangent une grande quantité de graines et de légumes ayant un peu élevé.


Source : othodiet.com

De même, si nous revenons sur les fibres, ces dernières seraient susceptibles de nous rendre plus vite rassasiés et satisfaits pendant plus longtemps, ce qui éviterait le grignotage. En effet, les fibres n’étant pas digérées par l’estomac ou l’intestin grêle, sont assimilées plus lentement au niveau du colon, ce qui conduit donc à une sensation de satisfaction plus longue.

• Une alimentation à tendance végétale influence aussi le développement de la maladie d’Alzheimer.
Nous pouvons citer un projet (« National Social Life, Health, and Aging Project ») mené en 1993 par l'Université de Chicago qui en étudiant l’alimentation de personnes saines, a découvert qu’en changeant leur mode alimentaire, le risque d’Alzheimer diminue fortement.
On entend souvent dire que la maladie d’Alzheimer est héréditaire. En effet, si un parent nous transmet l’ APO epsilon-4, nous avons 3 fois plus de chance d’avoir la maladie d’Alzheimer. Si on obtient ce gène des deux parents, ce risque est multiplié par 10 voire par 15. Mais, ce projet a permis de montrer qu’un changement alimentaire caractérisé par une dominante végétale et l’élimination des graisses saturées que l’on trouve dans les produits carnés réduisait les risques d’avoir cette maladie.
Il a été prouvé chez des adultes d’une cinquantaine d’année, que ceux qui consommaient plus de 21 grammes de graisses saturées avaient beaucoup plus de probabilité de développer une déficience cognitive. Et pour les gens possédant l’allèle pouvant contracter la maladie, l’influence des graisses saturées est encore plus conséquente. En fait, elles seraient liées à une résistance à l’ et donc au diabète du type 2 qui favoriserait la .
La maladie d’Alzheimer est dégénérative; les neurones qui constituent le cerveau se dégradent notamment dans la zone responsable de la mémoire et de la pensée. Un neurone est une cellule constituée d’un noyau et de zones de connexion appelées synapses, permettant de transmettre des neurotransmetteurs, c'est-à-dire les messages.
Des études ont permis de découvrir qu’une , appelée GSK3, serait liée à la dégénérescence du cerveau : elle provoquerait la des protéines, détruisant le squelette du neurone ainsi que la formation de plaques amyloïdes qui obstrue les synapses. La présence d’insuline permettant la régulation de l’enzyme en question, si la subit aussi l’ , alors l’insuline ne pourra pas atteindre le cerveau et réguler l’enzyme GSK3.

• Les végétaliens se sentiraient aussi en meilleure forme.
Après un repas composé d’aliments tels que les steaks, les personnes ont souvent tendance à se sentir fatigué. Cela est dû à la digestion des protéines animales qui sont très denses et difficiles à assimiler, ce qui demande alors plus d’énergie que pour un régime végétalien.
Les algues, les légumes sont bien plus digestibles et apportent de l’énergie sans l’effet négatif que peuvent avoir les aliments carnés. Les végétaliens se sentent alors en général en meilleure forme.
Enfin, comme les végétaliens ne consomment aucun aliment d’origine animale, ils privilégient alors les noix, les fruits et les légumes dont certains sont connus pour aider la production de mélatonine. La mélatonine est en effet, une fondamentale qui régule les rythmes biologiques circadiens (du sommeil). Cette dernière est produite dans le cerveau par la en absence de lumière.
En fait, les pistaches, les oranges, l’ananas ainsi que les cerises contiennent souvent une grande part de vitamine B6, de magnésium et potassium, permettant la production de qui sera ensuite transformée en mélatonine.
Source : blog fatigue chronique
Conséquence générale :
Ainsi une alimentation à dominante végétale conduirait à une baisse de la mortalité. Pendant près de 30 ans, des chercheurs de l’université d’Harvard ont analysé l’impact de protéines animales et végétales sur la mortalité. Ils en ont conclu que chez les personnes ayant un mode de vie malsain (associé à du tabagisme, de l’obésité ou de l’alcoolisme) le choix des protéines avait une conséquence néfaste sur la mortalité. A partir d’une part de 3% dans l’apport calorique total, les protéines végétales diminuent le risque de décès.
* les mots en noirs sont définis dans le lexique